Engagé dans la gestion intégrée de l'eau

Organisme des Bassins Versants du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent

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approvisionnement en eau

Assurer un approvisionnement en eau potable de qualité

D'ici 2033, mettre en place une (1) stratégie pour améliorer la qualité de l'eau des puits privés pour 25% des municipalités de la zone.

L'eau souterraine doit être régulièrement analysée pour s'assurer qu'elle ne contient pas de contaminants invisibles. L'analyse devrait être réalisée au moins deux fois par année pour les paramètres microbiologiques (printemps et à l’automne), au moins une fois pendant la période d’utilisation d’un puits pour les paramètres physico-chimiques, et dès que des changements soudains du goût, de l’odeur ou de l’apparence de l’eau de constatés ou que des modifications sont apportées au puits ou au sol environnant.

Exemple du projet Mon eau, mon puits, ma santé  https://moneaumonpuits.ca/

https://www.environnement.gouv.qc.ca/eau/potable/depliant/index.htm

D'ici 2033, développer un (1) projet pour documenter la vulnérabilité des puits privés et des populations face aux contaminations de l'eau.

Dans la zone du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent, on retrouve des propriétaires de puits privés dans 20 municipalités. 

D’ici 2028, faire le suivi de la mise en place des plans de protection des sources d'eau potable pour toutes les municipalités concernées (20)

Au Québec, toutes les municipalités responsables d’un prélèvement d’eau alimentant plus de 500 personnes ont produit un premier rapport d’analyse de la vulnérabilité de leurs sources d’approvisionnement en eau potable.

En se basant sur cette analyse, elle doivent maintenant élaborer un plan de protection de leurs sources d’eau potable, et planifier la mise en œuvre des mesures de protection nécesaires. 

Dans la zone du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent, cet objectif s'applique à 20 municipalités.

Informations : https://www.environnement.gouv.qc.ca/programmes/peppsep/index.htm

D'ici 2033, réaliser une (1) campagne de sensibilisation sur les sources d’eaux souterraines et leur vulnérabilité sur l'ensemble de la zone de gestion.

La région du Bas-Saint-Laurent est relativement bien desservie en eau potable souterraine. Cependant, la hausse des températures et la diminution des précipitations ont conduit à une diminution des niveaux d’eau des rivières et des lacs, et à une moins grande recharge des nappes de surface. Les sécheresses répétées depuis 2017 deviennent problématiques pour plusieurs municipalités et propriétaires, et particulièrement pour les puits situés dans l’aquifère rocheux à de plus faible profondeur.

Dans la zone du Nord-Est du Bas-Saint-Laurent, 34 municipalité puisent l'eau souterraine pour approvionner leurs citoyens et citoyennes, et l'on retrouve des propriétaires de puits privés dans 20 municipalités. 

Informations : https://obv.nordestbsl.org/programme-dacquisition-de-connaissances-sur-les-eaux-souterraines-paces.html

Réduire la consommation en eau

D'ici 2033, diminuer la consommation en eau potable pour les municipalités avec une consommation > 220 L/pers/jour (cible MELCCFP) pour atteindre cette cible.

Lancée en 2019, la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable 2019-2025, fixe trois objectifs pour assurer une gestion durable de la ressource et vise d’ici 2025 :

1) la réduction de 20% de la quantité d’eau distribuée par personne par jour par rapport à 2015, et les municipalités participantes devront atteindre les cibles ontarienne (184 L/pers/an) ou canadienne (220 L/pers/an) en ce qui concerne la consommation résidentielle, selon la capacité de leurs infrastructures;

2) la réduction du niveau de fuites des infrastructures;

3) l’augmentation progressive des investissements pour le maintien et l’entretien des infrastructures. Les municipalités devront produire un bilan annuel de la Stratégie, mettre en place des actions progressives pour le contrôle des pertes d’eau (fuites dans le réseau), pour économiser l’eau en milieu résidentiel, pour assurer une gestion durable de la ressources.

Au Nord-Est du Bas-Sain-Laurent, les municipalités participantes sont : Baie-des-Sables, Grand-Métis, Grosses-Roches, Les Méchins, Matane, Métis-sur-Mer, Mont-Joli, Notre-Dame-des-Neiges, Price, Rimouski, Saint-Adelme, Saint-Cyprien, Saint-Donat, Saint-Angèle-de-Mérici, Sainte-Françoise, Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, Saint-Octave-de-Métis, Saint-René-de-Matane, Saint-Simon-de-Rimouski, Saint-Ulric, L’Isle Verte, Saint-Moïse, Saint-Noël, Saint-Vianney, Saint-Tharcisius.

D'ici 2030, développer un (1) partenariat pour documenter la consommation et la disponibilité en eau dans le milieu agricole sur l'ensemble de la zone de gestion.

Les inquiétudes concernant les impacts des changements climatiques à venir sur l’adaptation de l’agriculture commencent à être plus nombreuses. L’augmentation des températures et de la durée de la saison de croissance vont favoriser de nouvelles cultures, comme le maïs grain ou le soja, qui sont très exigeantes en fertilisants et en eau. Cela pourrait favoriser l'épuisement des sols et la surexploitation de l'eau. 

Aux environs de Trois-Pistoles, de nouveaux puits ont dû être creusés en milieu agricole depuis 2016, alors que les
troupeaux n’avaient pas augmenté. Dans ce contexte, le Ministère de l’agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), en collaboration avec la MRC des Basques et trente (30) entreprises agricoles, a initié un projet pilote sur la qualité et la disponibilité de l’eau chez des producteurs animaliers. Selon l’étude, des entreprises qui ne manquaient pas d’eau jusqu’en 2017-2018, ont subi des problèmes d’approvisionnement en 2020. Ces problématiques seraient plus présentes en puits de surface qu’en puits souterrains. 

L’irrigation en culture maraichère devient la norme, alors qu’il y a 10 ans, ces pratiques n’étaient pas vraiment d’actualité. Depuis quelques années, certains agriculteurs commencent à s’y intéresser également pour des cultures fourragères. Un meilleur accompagnement est nécessaire pour assurer la résilience et l’adaptation des pratiques agricoles.

5, Rue Saint-Paul (bureau #3), Rimouski (Québec)  G5L 1S8
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